2ème jour : Vendredi 29 Février

Les heures ont passées, plus ou moins vite finalement et nous voila arrivé à Singapour. C’est vraiment bizarre de regardé se lever le soleil alors que la montre indique minuit passé (heure française, il était en réalité un peu plus de 7h du matin là-bas).

Notre escale fut relativement courte, 3h seulement. Nous n’avons donc pas eu assez de temps (et surtout pas l’autorisation) pour sortir de l’aéroport. Nous avons donc passé la plupart du temps entre les boutiques duty free, les toilettes et les fumoirs de l’aéroport (certain ont vraiment appréciés cette escale, car il devenait de plus en plus difficile pour eux de ce retenir de s’abîmer les poumons) !

Une chose nous a réellement marqué dès notre arrivée. Nous étions tous stupéfait du calme qui régnait, plus pour très longtemps, car en bon français nous avons vite rempli le bâtiment de nos voix braillardes.

Une autre chose aussi nous a étonné, c’est la propreté des lieux, des vitres et vitrines et de la moquette omniprésente. Tout était nickel ! De l’aquarium à poissons jusqu’aux cabines téléphoniques, en passant par les zones fumeur sans un mégot qui traine et les cadis rangés avec un alignement qui ferait pâlir l’armée allemande !

Là-bas, le moindre employé de l’aéroport semble porter une certaine importance à l’ordre et à la propreté. Nous avons été surpris de voir des balayeurs nettoyer les escalators (enfin c’était plutôt des travelator car ils ne montaient ou ne descendaient pas) de haut en bas et de bas en haut, sans oublié l’espace ridicule entre les deux tapis, allant même jusqu'à faire plusieurs fois l’aller retour accroupi ou agenouillé pour enlever la moindre saleté.

Autre image surprenante, les petits buggys qui transportent certains passagers à l’aéroport ne klaxonnent jamais. Un bip retenti en continu et les voyageurs font place pour laisser passer. Là encore, nous, en français, sommes champion pour embêter le monde ! Et quand bien même un groupe de bœufs français (et encore plus picard) bloque le passage, alors le chauffeur, asiatique, prend son mal en patience et attend que la voie soit libre pour repartir. A ce moment là, la comparaison fût immédiate dans mon esprit, avec nos gares SNCF et nos chauffeurs, français, excités du klaxon !

Le jour était maintenant levé, un temps plutôt chaud, humide, lourd et nuageux régnait.

Bienvenue en Asie !

La deuxième partie du voyage, de Singapour à Brisbane, était assez similaire à la première. Les premières heures de vol sont passées assez vite, par contre les dernières m’ont paru interminables. L’avion était un peu plus petit que le précédent, la taille de l’écran individuel et le choix de film et de musique aussi !

Les hôtesses, toujours aussi bien habillées, me paraissaient plus sympa et en tout cas une me servait toujours avec ce même grand sourire qui semblait un peu moins forcé que les autres.

A notre arrivé à Brisbane, un turbulence poussa la bande d’enfant avec laquelle je voyage a applaudir le pilot pour le remercier de son atterrissage, dérangeant par la même occasions les autres passagers du vol. Je sens que ces deux mois en Australie vont dur, dur de les supporter à longueur de journée !

Avant le voyage, il y avait une chose sur laquelle notre directeur avait lourdement insisté, c’est de faire attention avec les produits qui ne passeraient pas à la douane australienne et de ne pas plaisanter sur/avec les douaniers. S’il y a bien une chose qui m’a surprise en arrivant, c’est la légèreté de ceux-ci.

Comme en Amérique, avant de descendre de l’avion nous avons rempli un papier de renseignement divers sur notre voyage. Là, il fallait indiquer si nous apportions des médicaments ou autre drogues. Ayant besoin, juste au cas où, de mes médoc contre la migraine, j’avais donc sur moi une boite de pilules et son ordonnance difficilement traduite en anglais par mon médecin, le tout à porté de main pour le présenter aux officiers des douanes. Quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai franchi le poste de douane et quand le douanière m’a demandé (dans un anglais incompréhensible) : « Dou you have medicine ? » ou quelque chose dans ce genre la. A cette question, j’ai répondu timidement oui (je m’imaginai déjà dans le petit bureau des douanes à l’autre bout du couleur avec quatre gros douaniers pas sympa). La douanière, quand à elle, se contenta de m’indiquer la file d’attente n°4.

Je jette un rapide coup d’œil derrière moi, ouf, Mathieu et Geoffrey me suivent toujours, également dans la file n°4.

Là un autre douanier nous attend, il m’arrache littéralement ma valise des mains et la pose sur le tapis roulant de la machine à rayons X. Je lui tend mon sac à dos et ma sacoche d’appareil photo qu’il met aussi sur le tapis et me fait signe d’avancer. Un autre douanier, un jeune, m’attend à l’autre bout de la machine. Une chose est surprenante, nous n’avons passé aucun portail magnétique… Le jeune me regarde fixement, enfin il regarde plutôt mon polo (le fameux polo de l’école) et me demande si nous faisons tous parti du même groupe. Je lui réponds donc, dans un anglais pitoyable, que oui nous sommes tous ensemble et que nous restons 7 semaines à Brisbane pour améliorer notre anglais. Il a sourit (j’en ai conclu que effectivement j’avais besoin d’améliorer mon langage), il m’a souhaité la bienvenue et de passer un bon séjour. Finalement les douanes australiennes ne sont pas si terribles que cela !

Nous avons ensuite rejoins la sortie, pressé de prendre l’air, même chaud et humide.

Là, un responsable de l’université de Shafston nous attendais et nous a demandé de tous nous regrouper dehors pour que nos familles d’accueil puissent venir nous chercher.

Quelques familles attendaient déjà, d’autres son arrivées plus tard. Le début du voyage s’était trop bien passé, il fallait qu’il y ait un ‘hic’ quelque part … Et forcément, c’est tombé sur moi ! Forcément je suis resté le dernier à attendre qu’on vienne me chercher. Enfin, je n’ai pas attendu longtemps quand même.

J’ai donc enfin rencontré Enda (55ans, Home Duties -f emme au foyer) et Yudi (62ans, Stock Admin UPS / Optus logistic). Il était 20h30 passé, nous n’avons donc pas trop trainé pour rentré chez eux. En effet, la nuit tombe assez tôt par rapport à la France (vers 18h – 18h30). Ils ont quand même fait un petit détour pour me donner un aperçu de Brisbane "by night". Je ne pourrais même pas dire ce qu’ils m’ont montré, car trop fatigué par le voyage, je dormais déjà les yeux ouverts (c’est plutôt normal, vu le peu de sommeil que j’avais eu depuis trois jours, 3h la nuit avant de partir et juste 2h sur les 22h d’avion !). Je me rappel juste de Queen Street, LA rue piétonne de Brisbane, qui commence par une grande et luxueuse boutique Louis Vuitton. Pour le reste, il y avait de grands immeubles illuminés façon Tokyo mais en beaucoup plus petit !

Puis, 25 minutes de voiture plus tard, nous sommes arrivés à leur maison. Elle se situe dans une banlieue résidentielle de Brisbane, à une petite vingtaine de kilomètres du centre ville.

C’est une petite maison relativement neuve, de plein pied, avec cuisine américaine, séjour, salle à manger, quatre chambres, deux salles de bains et un garage. J’avais eu, une semaine avant le départ, un rapide descriptif de la famille et de la maison, dans lequel était noté les facilités de la maison. On pouvait donc lire : Cable TV, Video, DVD, Stereo, Fly screens, Piano/Organ, Guitar, Karaoke, Air-conditioning and BBQ.

J’ai mis un certain temps à comprendre ce que signifiait BBQ. C’est en fait un diminutif de Barbecue… A lire leurs équipements, j’ai tout de suite deviné que j’allais arriver dans une famille relativement au fait de la technologie. Par contre je me demandais ce qu’était un « Fly Screen » … un écran volant ?! Pff, bien sur que non, mais que cela peut il bien être ? J’ai vite compris en arrivant dans la maison, qu’en fait ce n’est pas du tout un écran avec des ailes, ni même un écran fixé au plafond, mais tout simplement des … moustiquaires (Kinkin : en deux ?!) indispensable contre les moustiques !

Ils ont en fait un ‘home cinema’, avec son digital 5.1, deux autres TV, un ordinateur, un accès internet (assez performant pour le pays) et oh miracle, un routeur pour le Wifi. (très pratique !)

J’ai donc descendu mes affaires, ils m’ont montré ma chambre (9m²) et m’ont servi un grand verre d’eau fraiche qui m’a fait beaucoup de bien !

Je leur ai offert le parfum et la bouteille de champagne que je leur ai amené. Le parfum avait fuis un peu mais pas assez pour imbiber mes vêtements, donc rien de grave et Yudi souhaitait ouvrir la bouteille pour fêter mon arrivé. Je lui ai dis que ce n’était sûrement pas une bonne idée, la bouteille a sûrement due être pas mal secouée, que généralement le champagne se boit frais et qu’on ferais peut être mieux d’attendre le lendemain que son fils et sa fille soit là pour l’ouvrir !

Nous avons un peu discuté, de choses banales. Rien d’extraordinaire ne pouvais, à ce moment là, sortir de ma bouche, mon anglais était pitoyable, aggravé par la fatigue.

Enda m’a conseillé d’aller me coucher et de prendre une bonne nuit de sommeil pour me reposer du voyage. Elle ajouta que normalement elle sert le petit déjeuné à 9h le weekend, mais que là je pouvais dormir autant que je voulais (pouvais).

Comments

[Agathe]

(j'avais mis un autre commentaire un peu plutôt mais j'avais ( soi-disant ) pas mis mon adresse mail.... à ouais peut être.... ^^)

HeLLLLLoooOOOoooOoooOoOooo :)
Petit veinard..... qu'est ce que je donnerai pour être à ta place en ce moment: le soleil (ici il pleut et fait frisquet...), les australiens, et fait de l'anglais à longueur de journée.... (=heaven)
Au lieu de ça, tout à l'heure (le commentaire que je "pensait" avoir mis...) je t'écrivait en attendant ma colle de physique.... terminée! Maintenant c'est parti pour.... colle de maths! Ô joie :) :) :)

Bref profite bien!!!! (et oublie pas mon boomerang :) )

Bisous fréro!

[aurore]

super bien écri, j'ai hate de lire la suite des aventures d'olivier!!!! gros bisous!
et tkt pas pr ton anglais, il n'est pas pire que le miens, lol c'est peut être le même, étant donné les cours de Mme A..... prof de term!!!! lol